Le paradis perdu

Le paradis perdu c’est cette sensation que nulle part nous sommes « à la maison ».

Cette quête éternelle d’un ailleurs, en vain.

Une fuite en avant, le présent n’étant jamais à la hauteur de l’idée.

Des attentes balayées par le vent.

Il est la soif d’un rêve inassouvi.

Le paradis perdu n’est pas une chimère ou un oasis.

Il est bel et bien réel, aussi lointain que cela puisse paraître.

On a juste oublié le chemin pour le retrouver.

À traverser des contrées et parcourir le monde dans ses moindres recoins, on pensait qu’on finirait par le trouver.

Tant d’années à chercher, se sentir seul et abandonné,

Pour enfin se rappeler, le souvenir de la vérité.

Le paradis perdu n’a jamais été en dehors.

Le temps est venu de tourner notre boussole vers l’intérieur.

Le paradis perdu est en nous.

Il vibre dans le centre de notre être.

Il est là où le murmure de notre coeur s’établit en maître et devient le seul et unique guide.

Le paradis perdu est un royaume dans lequel la paix et l’amour sont l’oxygène.

Il est d’où l’on vient et où l’on retournera.

Notre corps est sa maison temporaire, le temps d’une incarnation.

Son essence même réside dans notre âme, il en est la flamme immortelle.

Il est éternel et nous sommes ce qu’il est.

Le paradis perdu est plus qu’un lieu imaginé, c’est un état d’être.

Il est notre demeure, un refuge intérieur.

Une adéquation totale avec la volonté de notre âme.

Diffusant une plénitude qui enveloppe et rassure.

Là où l’on se sent vivant et complet, il est.

Le paradis perdu demande patience et foi sur le chemin,

S’aimer, se respecter, s’écouter, se faire confiance,

Telles sont les clés pour ouvrir ses portes,

Afin qu’il devienne alors,

Le paradis retrouvé.

Margaux

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